lundi 27 février 2012

Immobilier commercial: forte hausse des transactions

Montréal) L'appétit des investisseurs pour l'immobilier commercial montréalais ne se dément pas. Les transactions ont totalisé 3,4 milliards de dollars l'an dernier, en hausse de 13,5 % sur un an, et la firme CBRE s'attend à de nouvelles hausses. « On s'attend à ce que l'activité d'investissement grimpe en 2012 puisque les vendeurs sentent de plus en plus que le moment est opportun pour vendre, a indiqué Brett Miller, vice-président exécutif de CBRE pour l'est du Canada, dans un rapport publié hier. Et plusieurs investisseurs institutionnels sont impatients d'augmenter leur exposition au marché montréalais «, ajoute-t-il.

Un bilan exceptionnel à Montréal
Selon M. Miller, la performance observée à Montréal est d'autant plus « exceptionnelle « qu'il n'y a pas eu de mégatransaction en 2011. Le climat macroéconomique est aussi demeuré incertain toute l'année, ce qui aurait pu décourager certains investisseurs. De tous les segments, celui des immeubles de bureaux a particulièrement brillé dans la métropole, avec un volume d'investissements en hausse de 89,2 %, à 754 millions.À l'échelle canadienne, les investissements ont reculé de 5,6 % au quatrième trimestre, mais ils ont grimpé de 20,5 % pour l'ensemble de 2011, à 23,6 milliards.

Il s'agit du niveau le plus élevé depuis 2007, a souligné CBRE. « Il serait dangereux d'accorder trop d'attention à la légère baisse du quatrième trimestre, puisque tout laisse croire que la tendance à la hausse des deux dernières années est tout à fait intacte «, a affirmé John O'Bryan, vice-président du conseil de CBRE.Il reste que tous les types de propriétés ont connu une baisse entre le troisième et le quatrième trimestre de 2011, à l'exception des hôtels. Le volume de transactions a reculé pour les immeubles de bureaux (-30,4 %), les magasins (-17,7 %) et les édifices locatifs (-2,3 %).

Les ventes de maisons neuves piquent du nez aux États-Unis

Les ventes des maisons individuelles neuves aux États-Unis ont reculé en janvier après quatre mois consécutifs de hausse, selon le département du Commerce. Elles ont reculé de 0,9% par rapport à décembre, en données corrigées des variations saisonnières, a indiqué le ministère, dont l'indice des ventes s'est établi à 321 000 transactions en rythme annualisé, alors que l'estimation médiane des analystes le donnait à 315 000.

En glissement annuel, elles ont progressé de 3,5% en janvier, ajoute le gouvernement. Les ventes de maisons individuelles neuves sont déprimées depuis plusieurs années aux États-Unis. Le ministère a revu en hausse de 5,5% son estimation de celles de décembre, à 324 000 transactions en rythme annualisé, leur niveau le plus élevé en un an, mais sur l'ensemble de 2011, les ventes ont reculé de 5,8%. Le gouvernement n'a recensé cette année-là que 304 000 ventes, soit le nombre le plus bas jamais relevé dans ses annales, qui remontent jusqu'à 1963. Les ventes de maisons neuves souffrent de la concurrence provoquée par le nombre élevé de saisies immobilières entraînées par la crise, qui entraîne sur le marché du logement un afflux de biens vendus à prix cassés préjudiciable aux promoteurs. Selon les chiffres du gouvernement, le prix moyen des transactions a reculé en janvier de 1,3% sur un mois et de 5,1% sur un an, pour s'établir à 261 600 dollars.